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Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L'homme lui répond : « Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. »
Je ne suis pas évangéliste pour un sous, mais il me semblait bien de mémoire de catéchisme me souvenir des exorcismes de Jesus dont le fameux : "Légion".
Il transpire des écrits de Sanderson, que lui par contre est particulièrement versé dans la/les religions et leurs histoires, sachant aussi qu'il est catholique pratiquant si mes souvenirs sont bons.
Alors si la racine latine "Legio" signifie effectivement : un grand nombre / rassemblement, la question me taraude s'il n'y avait pas là "encore un autre secret"?
Ne pourrait-ce pas être là le point d'entrée pour un développement mystique futur sachant que les "mauvais esprits" tourmenteurs peuvent être plus de 2000 en un seul homme.
Pour moi, le tour de main de Sanderson est d'avoir raconté l'histoire en modifiant la "nature" des esprits pour les rendre plus "amicaux" avec leur hôte, en leur ajoutant une personalité.
Ceci permettrait aussi d'expliquer la capacité des nouvelles "personalités" à incarner un savoir exhaustif.
Stephen ne pourrait t'il pas être un invocateur malgré lui?
They say man can't fly but wings of mind set you free from mankind
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Bravo à toi ! Tu viens de réussir l'impensable : me faire un jour lire l'extrait d'un évangile. Je ne pensais vraiment pas cela possible
Et du coup, du fait de ma relative abyssale ignorance des faits de la religion (toutes mes maigres connaissances résultent de la lecture du Da Vinci Code ), je suis totalement passée à côté de cette dimension là que tu mets en relief.
Et j'avoue que ton question est assez intriguant, je n'avais pas du tout abordé les choses de la sorte.
J'étais partie du principe que les "personnalités" étaient un tour de passe-passe de son esprit malade, un peu comme une manière différente d'agencer son savoir mais aussi de recouvrir ses connaissances (la grande problématique de l'apprentissage). Du coup, sa capacité à converser avec ces êtres doués de savoir représenterait une incarnation d'un complexe processus de réflexion et d'une savante catégorisation de tout ce qu'il peut engranger/mémoriser.
Les montagnes ne vivent que de l'amour des hommes. Là où les habitations, puis les arbres, puis l'herbe s'épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n'a pas de prix : le bonheur que l'on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent - Gaston Rébuffat
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Bon, je concède que l'idée et quelque peu tortueuse et c'est aller un peu loin dans la spéculation.
Mais le mot légion m'a toujours fait très forte impression, et que le livre soit intitulé de la sorte ne me laisse pas indifférent.
Comme s'il planait une forme de mysticisme supplémentaire sur le récit.
They say man can't fly but wings of mind set you free from mankind
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Je ne pense pas que cette interprétation soit tirée par les cheveux. Ca aurait peut-être pu être le cas avec un autre auteur, mais comme tu l'as dit précédemment, Sanderson se démarque aussi par sa thématique récurrente de la religion.
Ce questionnement est présent dans chacun de ses ouvrages, et constitue systématique un point crucial du développement de son histoire : le plus flagrant dans Warbreaker dans lequel toute l'intrigue tourne autour de ce fait, mais on peut également l'étendre à tous ses autres récits. A tel point qu'on peut même l'entendre comme sa marque de fabrique.
Par conséquent, il ne me semble pas - à la lumière de tes éclaircissements - que le choix du terme "Legion" soit anodin, ni même lassé au hasard (rien ne l'est vraiment chez lui).
D'ailleurs, pour reprendre une des citations clés de l'auteur : "il existe toujours un secret plus vaste enfouit sous le précédent", et c'est bien là aussi une de ses marques de fabrique.
Les montagnes ne vivent que de l'amour des hommes. Là où les habitations, puis les arbres, puis l'herbe s'épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n'a pas de prix : le bonheur que l'on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent - Gaston Rébuffat
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