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Rarement une BD a constitué d'emblée un genre en soi, et c'est le cas de celle-ci, issue des passions classiques et du goût pour la fantasy de Valérie Mangin (normalienne agrégée en lettres classiques) qui a réellement créé sa propre catégorie. Ni space opera ni réellement heroic fantasy, c'est une sorte de grande fresque spatiale heroic-techno-fantasy EXTREMEMENT bien menée et inventive, avec un dessin ravageur qui ne cache pas qu'il veut donner dans le grand spectacle, la BD et le roman restant les seuls genre de divertissement où l'on peut faire une superproduction à peu de frais (mais avec de l'huile de coude et du jus de cervelle ).
Avec cette saga, Valérie Mangin a inventé son univers dit des Chroniques de l'Antiquité Galactique, projection en space opera de l'antiquité classique, grecque et romaine, avec technologies délirantes et dieux irascibles (mais on est TRES loin d'Ulysse 31 ). Outre Le Fléau des Dieux, il y a aussi Le Dernier Troyen, transcription de l'Eneide au même univers (6 albums, saga terminée). J'aime bien, mais c'est moins puissant que celle-là.
Le Fléau des Dieux est une série terminée de 6 albums qui retrace une version alternative de l'affrontement d'Atila, le "Fléau de Dieu", et Aétius, "le dernier des Romains", soit l'époque de l'antiquité tardive/Haut Moyen Age, mais projetée dans cet univers futuriste où l'Empire Romain est un empire galactique occupant tout l'univers connu. Sans se laisser enfermer dans la technologisation façon space opera, le récit fait avant tout la part belle à l'histoire et aux persos, et honnêtement, ça donne pas dans la demi-mesure (Richard et ses pouvoirs de sorcier de guerre? TAPETTE ) et ça revoit un tantinet l'histoire réelle
, notamment le personnage d'Aétius (qui devient une héroïne).
Les persos se privent pas d'être plus grand que nature, les décors sont à l'échelle de l'histoire (gigantesques), y'a des monstres, et c'est du magnifique de bout en bout.
Scénario: Valérie Mangin
Dessin: Aleksa Gajic
- Le Fléau des dieux
- Dies Irae (la colère des dieux)
- Urbi et orbi (à la ville et au monde)
- Vae Victis (malheur au vaincu)
- Dei ex machina (jamais cette formule ne fut aussi pertinente )
- Exit
Une des rares séries que j'ai commencé rien que par l'impact de la couverture (parfois on a un "coup", comme ça.... Moi, le peu de fois où c'est arrivé, j'ai jamais regretté).
Dernière modification par Payns (08-06-2010 18:55:04)
Etre superstitieux est stupide. Ne pas l'être, ça porte malheur.
Je veux qu'on soit sincère, et qu'en homme d'honneur, on ne dise aucun mot qui ne parte du coeur
WANTED! Chat de Schrödinger. Mort ET vif
A la guerre comme en amour, on n'a de résultats qu'au corps à corps
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Ho mon dieu les dessins
Mais c'est affreusement sublime
Le parallèle entre le futur et le passé est assez bien trouvé.
Pourquoi pas !
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c'est vraiment une oeuvre sublime à lire, je le confirme, je me souviens encore quand j'attendais le tome 5 puis le tome 6, une attente absolument insoutenable
Kvothe Kvothe ! (oui je fais la poule)
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